Scoop: Interview choc d’un dealer de “letchis chinois” de l’Ouest de l’île

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Oui Lo Canard vient de l’apprendre, le trafic de letchis “chinois” fait rage à La Réunion. Nous en parlions d’ailleurs dans l’un de nos articles, récemment.

Aussi, pour en savoir plus, Lo Canard a mené l’enquête, et a pu avoir l’opportunité absolue, la chance ultime, d’interviewer un de ces dealers de letchis, en activité sur l’île. Le risque lété grand, mé pou noute lecteur nou lé prêt à tout!

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Johnny, un dealer de letchis qui souhaite arrêter…

Après de multiples précautions d’usage, comme éteindre son portable, éviter de nous faire suivre par la police, de porter des letchis dans nos poches ou encore de “jouer phillipines”. Nous rencontrons, enfin, notre témoin, notre dealer, dans son “bureau”, à savoir…dans une des cages d’escalier de son immeuble, dans une banlieue de Saint-Gilles. Une ville, comme tout le monde sait, bien connue pour ses ghettos, sa délinquance chronique et ses trafics en tout genre.

A 23 ans, Johnny est “letchiteur”. Son boulot? vendre des letchis contrefaits d’origine “chinoise” de 10h à 23h45 sur la route d’une des cités des quartiers de Saint-Gilles. Une activité qui lui rapportait, jusqu’à présent, 3500 euros par mois. Mais voilà, le jeune homme a décidé de se retirer du business du “letchi-game”, pour débuter une “nouvelle life” essayer de voir plus loin, de vivre dans la société comme tout un chacun. Aujourd’hui, il estime que “c’est trop dur de vendre des letchis en cachette toute la journée, le risque est trop grand de faire passer du letchi chinois pour du letchi péi. Les flics nous surveillent en permanence…et pui y fo dire ke le consommateur lé pa kouyon, a un moment donné li na pu confiance dan la marchandise ou vende ali…”.

Arrêter donc, parce que la vente de letchis devient trop dangereuse, trop risquée, trop brutale. Il y a quelques jours, Johnny s’est fait “serrer” par la PLC, la Police des Letchis Contrefaits. “Ils sont entrés à 1h du matin dans mon appartement, je dormais, mon chien Toby à côté de moi. Ils ont tout saccagé, dérangé, foutu le bordel. Ils ont trouvé de la marchandise mélangée avec des letchis purs, prête à être vendue sous le palto. Je me suis fait passer pour un gros mangeur de letchis, mais rien à faire, les Bleus voulaient me coincer, ils étaient sur ma piste depuis des années, ils m’ont pas cru. Un jour ou l’autre, dans le milieu de la contrebande de letchis…tu te fais chopé gars! lé difficile chape lé maille touletan!”, nous raconte-t-il, les yeux cachés sous sa capuche et les mains dans les poches.

Aussi, aujourd’hui, sa décision est prise. Johnny veut arrêter de tremper dans le business de letchis. Désormais, seules quelques branchettes de letchis et de longanis lui permettront d’arrondir ses fins de mois. “Vendre du letchi péi? c’est un truc de ouf! tu peux pas t’arrêter vraiment, c’est impossible. Tu te fais 150 euros en un quart-d’heure….y’a que le deal de bichiques qui soit aussi lucratif…mé kom ou koné, bichique néna poin touletan et y fo gagne trapé! bref, tout ça pour dire, qu’arrêter totalement c’est impossible…on arrête jamais vraiment d’être un letchiteur”. Une réflexion qui sonne comme une évidence pour ce jeune homme, né dans l’univers impitoyable et cruel du deal de letchis.


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Ceci est une fiction humoristique et parodique. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur ou utilisés de façon fictive. Aucun article du site n’est vrai.

 

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